Les Belles-Soeurs – parution du journal «Le Lobe Frontal»

Les Belles-Soeurs – parution du journal «Le Lobe Frontal»

Pièce vintage... mais tout aussi mémorable

Par Mégane Breault

la Frontalière, Coaticook, 15 mai 2018

Les droits des femmes n’ont pas toujours été ceu.’t en vigueur de nos jours. Les femmes étaient inférieures aux  hommes, devaient s’occuper des enfants, de la vaisselle, du lavage,  du  ménage, des  repas,  bref  d’absolument  toutes les corvées. La  pièce de théâtre Les Belles-Sœurs, jouée par  une q uinzaine d’élèves de La Frontalière les 3 et

4 mai  derniers, démontrait merveilleusement  bien  la réalité des femmes  dans les années 1960.

Tout  d’abord, il faut  mentionner que,  malgré l’aspect  humoristique de cette  pièce, celle-ci démontre d’abord et avant tout un drame. Tout au long de cette présentation, les personnages, qui sont  toutes des femmes, témoignent de leur situation tout à fait désastreuse. En fait, nous réalisons qu’elles ne vivent  pas dans le bonheur, mais que pour la plupart, elles vivent<< une maudite  vie plate>>. Lors d’une scène, nous prenons également conscience de l’emprise de l’Église catholique. Nous y voyons toutes les femmes  agenouillées a!m  de réciter  une  prière. Aussi, cette  pièce de théâtre nous indique que le droit à l’avortement n’est pas accepté et est même plutôt mal vu par la population. En effet, cette  méthode était contradictoire au  fait d’avoir une  grande famille, valeur inculquée  par l’Église.

Ensuite, toutes les filles  qui ont interprété un  personnage dans la  pièce de i\llichel

Tremblay méritent une grande main d’applaudissement de notre part. Elles ont dû travailler fort et longtemps pour arriver à ce résultat. Parfois, apprendre un texte pour  une  présentation orale qui  dure  cinq  minutes peut  sembler difficile,  alors imaginez  mémoriser des dialogues pour 90 minutes, et ce, devant un public !

En bref, les interprètes de ces femmes ont réussi à nous mettre à la place de celles-ci pendant la totalité de ce spectacle. Alors, nous en savons déjà un peu plus à propos de leur  vie quotidienne.